Plus rien ne les protège… L 'icône du Che s"est pendue. L’ombre solaire
des statues de Jose Marti s’esquive furtivement. Aux démesures des
casquettes adolescentes "Bad Boy". El Bloqueo, el bloqueo, el bloqueo…
C’est mauvais comme les haricots rouges sans viande. Comme le rhum sans la rumba.
C’est tout imprégné dans les viscères, quand Fidel demandait patience et
courage… Ils voulaient voir les trésors, ceux de Babylone, Rome ou
d'ailleurs... Des trésors futiles, des pacotilles brillantes, que l’Oncle
Sam leur refusait. Leurs ancêtres avaient empli les malles de café, de
coton ou de canne a sucre. Les Orishas de la Santéria parlaient de
Potlatch… Mais Camarades, Camarades, Camarades : aujourd’hui, il faut du
cash ! Deux générations ont essayé autrement : il n’ont pas promis grand
chose ! Ils ont instruit et soigné. Ils ont maladroitement tout
verrouillé… Le 19 Juillet 2015 à 00 h 01, sur le Malecon, on a entendu
l’artillerie lourde des Yankee... Le Bon Dieu en lambeaux , dans ses
cendres et poussières de billets verts s’est dressé dans sa chevrolet
décapotable, et de sa voix nasillarde à lu le texte imprimé par les
machines : "j’aime la place en l’état, mais laissez nous faire, vous
préférerez Miami…" A la même heure, un jeune soudanais se noyait en
méditerranée. Un retraité grec se jetait dans le port de Thessalonique.
Le Bon Maître est reparti dans sa boite à savon, persuadé que les
Cochons reviendraient dans la baie. Sans peur… A Playa Giron, les hôtels
en béton sont prêts... Faut renchausser l’Espoir, même s’il nous joue
des tours. Les étoiles se font voir au sommet des Sierras inaccessibles.
Là où l’on peut dire, sans peur du lendemain : dormez braves gens... Les
ordinateurs peuvent venir demander "qui est le chef ici ? Et qu’il se
lève !" Alors le soleil se lèvera…. Tout est calme hors l’urgence, il
nous faut apprendre a dormir sur la terre ferme… Ne plus écouter que la
voix de Neruda. El Canto Général comme mise à mort de la bêtise… Et les
mots comme des armes !!!
samedi 1 août 2015
Les Derniers Humains
La nuit dormait dans les congas
Les chats errants buvaient au seuil des fers forgés
Ils allaient à contresens mais ils vivaient encore
Malgrè le fret, les billets verts et les Barbares.
Les vieux savaient qu'un jour ils viendraient
A grand coup d'Axe, à coup de taxes
Leur traverser le corps de bord en bords
Eux les Derniers Humains de la Terre...
De sa tombe Ramon Gomes de la Serna l'a vu venir :
Laissez le rhum, mouchez les cuivres
Cette Rumba est trop tranquille, laissez moi faire le guet...
Deux balles dans la nuque dans la forêt Bolivienne !
Ce n'est pas le bruit du tonnerre
Ni le fracas de la houle sur le Malecon
Mais le galop des milliers de smartphones et tablettes
Dans l'oeil panoptique de la toile Wall-Street
Et tout ce monde qui dort
Sous la torpeur du rhum, des cuivres et des volutes Coimbras
Reveillez vous : v'la les yankees, v'la les yankees
Ils coment with y go : v'la les gringos.
Ils débarquent tous les jours dans les baies profondes
Là où les cochons les ont autrefois humiliés
Ils disposent leurs cartes bancaires comme des boucliers
et l'un d'eux - toujours plus arrogant - s'empare du mégaphone
Nous venons de la part du Big Contrôle
Son laser vibre dans le pôle
Nous avons tout tout tout conquis
Jusqu'à la glace des Galaxies
Le Président m'a commandé de pacifier le monde entier
Nous venons en amis... Believe me !
Maintenant assez de discussions, et signez moi la reddition
Car bien avant la nuit, nous regagnerons la Virginie
Madre de Dios, v'la les yankees, v'la les yankees
Ils coment with y go : v'la les gringos.
Le piano droit d'Ibrahim s'est distordu
La Guitare de Compay a vu ses cordes s'étioler
C'est dans un mur d'enceintes technos que la voix sans timbre à exigé :
Je compte jusqu'à trois et toutes vos filles pour nos traders
La Canne à sucre, la café, le tabac, l'or noir et vos secrets
Tout désormais nous appartient !!!
Et pour que tout soit bien compris
Il a compté deux fois
Et pour les news, la NBC
Finis les haricots rouges : Burgers are no more waiting...
Du fond des mogotes où Carla parle aux ancêtres
Ses mains ridées sur les feuille de tabac odorant
il n'y a pas eu de cuivres, pas de congas, pas de rumba
Mais seulement la voix de Marti sortie des roches millénaires
Hey Gringo, escucha me Gringo !!!
Nous avons traversé des continents
Des Océans sans fins
Dans des cales miteuses tressées de chaines
Et nous voici devant vivants
Fils de Toussaint ou de Barbus, et de leurs rêves
Et tu nous tends ton miroir menteur
La vie dans le reflet d'un glaive
America, Europa, China, vos dragons fous s'ennuient
Amenez les, qu'on les achève
Caligula ses légionnaires, vos présidents, leurs millionnaires
Sont pendus au bout de nos lèvres
Hey Gringo, t'auras rien du tout, rien d'eux, rien de la règle de Ocha
De leur mémoire de la mémoire des premiers enchainés
Jusqu'aux aux poèmes cryptés des diarios de motocycleta
Ho Gringo : Va-t-en, va-t-en !!!
Allez Gringo, que Dieu te blesse !!!
La nuit dormait dans les congas
Les chats errants buvaient au seuil des fers forgés
Ils allaient à contresens mais ils vivaient encore
Malgré le fret, les billets verts et les Barbares.
Les chats errants buvaient au seuil des fers forgés
Ils allaient à contresens mais ils vivaient encore
Malgrè le fret, les billets verts et les Barbares.
Les vieux savaient qu'un jour ils viendraient
A grand coup d'Axe, à coup de taxes
Leur traverser le corps de bord en bords
Eux les Derniers Humains de la Terre...
De sa tombe Ramon Gomes de la Serna l'a vu venir :
Laissez le rhum, mouchez les cuivres
Cette Rumba est trop tranquille, laissez moi faire le guet...
Deux balles dans la nuque dans la forêt Bolivienne !
Ce n'est pas le bruit du tonnerre
Ni le fracas de la houle sur le Malecon
Mais le galop des milliers de smartphones et tablettes
Dans l'oeil panoptique de la toile Wall-Street
Et tout ce monde qui dort
Sous la torpeur du rhum, des cuivres et des volutes Coimbras
Reveillez vous : v'la les yankees, v'la les yankees
Ils coment with y go : v'la les gringos.
Ils débarquent tous les jours dans les baies profondes
Là où les cochons les ont autrefois humiliés
Ils disposent leurs cartes bancaires comme des boucliers
et l'un d'eux - toujours plus arrogant - s'empare du mégaphone
Nous venons de la part du Big Contrôle
Son laser vibre dans le pôle
Nous avons tout tout tout conquis
Jusqu'à la glace des Galaxies
Le Président m'a commandé de pacifier le monde entier
Nous venons en amis... Believe me !
Maintenant assez de discussions, et signez moi la reddition
Car bien avant la nuit, nous regagnerons la Virginie
Madre de Dios, v'la les yankees, v'la les yankees
Ils coment with y go : v'la les gringos.
Le piano droit d'Ibrahim s'est distordu
La Guitare de Compay a vu ses cordes s'étioler
C'est dans un mur d'enceintes technos que la voix sans timbre à exigé :
Je compte jusqu'à trois et toutes vos filles pour nos traders
La Canne à sucre, la café, le tabac, l'or noir et vos secrets
Tout désormais nous appartient !!!
Et pour que tout soit bien compris
Il a compté deux fois
Et pour les news, la NBC
Finis les haricots rouges : Burgers are no more waiting...
Du fond des mogotes où Carla parle aux ancêtres
Ses mains ridées sur les feuille de tabac odorant
il n'y a pas eu de cuivres, pas de congas, pas de rumba
Mais seulement la voix de Marti sortie des roches millénaires
Hey Gringo, escucha me Gringo !!!
Nous avons traversé des continents
Des Océans sans fins
Dans des cales miteuses tressées de chaines
Et nous voici devant vivants
Fils de Toussaint ou de Barbus, et de leurs rêves
Et tu nous tends ton miroir menteur
La vie dans le reflet d'un glaive
America, Europa, China, vos dragons fous s'ennuient
Amenez les, qu'on les achève
Caligula ses légionnaires, vos présidents, leurs millionnaires
Sont pendus au bout de nos lèvres
Hey Gringo, t'auras rien du tout, rien d'eux, rien de la règle de Ocha
De leur mémoire de la mémoire des premiers enchainés
Jusqu'aux aux poèmes cryptés des diarios de motocycleta
Ho Gringo : Va-t-en, va-t-en !!!
Allez Gringo, que Dieu te blesse !!!
La nuit dormait dans les congas
Les chats errants buvaient au seuil des fers forgés
Ils allaient à contresens mais ils vivaient encore
Malgré le fret, les billets verts et les Barbares.
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