" Les maîtres de la société sont obligés maintenant de parler de la pollution, et pour la combattre et pour la dissimuler. Car la simple vérité des nuisances et des risques présents, suffit pour constituer un immense facteur de révolte, une exigence matérialiste des exploités, tout aussi vitale que l’a été la lutte des prolétaires du XIXe siècle pour la possibilité de manger."
(...) Le vieil océan est en lui-même indifférent à la pollution ; mais l’histoire ne l’est pas. Elle ne peut être sauvée que par l’abolition du travail-marchandise. Et jamais la conscience historique n’a eu autant besoin de dominer de toute urgence son monde, car l’ennemi qui est à sa porte n’est plus l’illusion, mais sa mort."
(Guy Debord, "La planète malade" Texte rédigé pour le n°13 – jamais publié - de la revue Internationale Situationniste)