« L’on doit toujours éprouver
quelque peine pour ces personnes qu’écrase le char triomphant du progrès...»
(A.
Cahill, membre des services civils en Inde, cité par
Hannah Arendt, Sur
l’impérialisme, Paris, Point Essais 2006 ).
« Pourquoi depuis des millénaires, les hommes ont-ils passé une telle
part de leur temps à inventer des mythes, c’est à dire au fond des
histoires qui n’ont ni queue ni tête ? »
(Claude Lévi Strauss : Mythologiques, Le Cru et le cuit (T1), Paris, Plon,
« Le roman non poétique est un genre faux,
parce qu’il décrit les passions pour elles-mêmes : la conclusion morale est
absente. Décrire les passions n’est rien ; il suffit de naître un peu chacal,
un peu vautour, un peu panthère... »
(Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, 1869)
« C’est plus fort que moi, je
m’ordonne. Je rapproche des faits qui furent, mais séparés. Je crois me souvenir, je m’invente...»
(Louis Aragon, Les Aventures de Télémaque, Paris NRF-Gallimard, 1922)
« Le mot de Buffon
« le style, c’est l’homme » n’a jamais cessé de se vérifier et de gagner
en précision.
L’absence de style dans un nombre croissant de livres, traduit l’absence
de style de vie chez un grand nombre de nos contemporains.
Il y a aussi ceux qui trichent: ils ont un style qui dissimule l’homme
qu’ils sont, mais leur mensonge même les dénonce, comme de beaux
parleurs qui ont seulement l’art de duper et de manipuler, et qui se
mystifient eux-mêmes.
Je connais assez Jean-Louis pour dire qu’il vit comme il écrit : de
façon échevelée et avec une grande rigueur, avec une exigence aussi
paisible qu’insatiable.
Il me connait assez pour savoir que l’alliance du chaos et de l’harmonie
n’est pas pour me déplaire. »
(Raoul Vaneigem, A propos du roman Mamiwata, Bruxelles, 2001)
Jean-Louis LIPPERT : Mamiwata, Mons, Ed Talus d’Approche, 1994, 442 pages
L’éditeur a fait faillite et on ne le trouve plus..., à moins que quelqu’un ne le réédite...
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