De tous les
mythes qui ont lancé l’homme à la conquête du monde, aux risques de la
perdition, il en est un qui traverse toute l’
histoire de l’occident comme un fil rouge. Depuis l’origine des trois
grands monothéismes (puis leurs ersatz) jusqu’au dernier état des techno-sciences
occidentales devenues mondialisées : “La création
est pour l’homme” nous dit la bible... Et nombre de raclures
scientifiques domestiquées le répètent en termes équivalents : “la nature est faite pour
servir l’homme”. Comble de l’anthropocentrisme, ceux qui n’ont jamais eu
de proie, l’ont lâchée pour son image. C’est aspirer à une essence divine que de
croire que la raison est toute puissante.
Cogito
ergo sum... Pourtant la logique la plus aiguisée comporte toujours un
point aveugle. Et si les droites parallèles se rejoignaient ? Vous savez
là, dans ce trou noir de la conscience. Division structurelle du sujet
bien avant celle du socius. Le sujet , tension entre des deux forces
contraires, doit donc tendre à se réaliser dans la globalité des
conduites, mais
doit reconnaître à jamais son incomplétude. Il n’y aura jamais maitrise
de la
nature. Il y a lutte interne souvent. Lutte de classe
toujours.
La
route fut longue dit l'Histoire. Mais aujourd'hui rien ne manque au
triomphe de la civilisation. Ni
la terreur scientifique, ni l'épuisement mensonger de la démocratie
participative surveillée, ni l'acculturation généralisée qui dégueule
des têtes de gondole, ni enfin la misère affective. La stérilité
universelle est partout Le
désert ne peut plus croître. L'illusion est totale. Devant l'évidence de
la catastrophe, il y a ceux qui s'indignent
et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s'organisent.
Il s'agira ici simplement de traquer les labyrinthes secrets des mots,
ceux qui agencés ou éructés, nous font semblables pour construire une
réalité sociale et prendre plaisir à dissoner cognitivement, quand
l'émotion ressentie refuse toute catégorisation.
L'évidence ne sera donc pas seulement affaire de raisonnement de logique, ou de dialectique Elle sera aussi du côté du sensible, de l'ineffable. Il n'y a pas qu'un Monde, mais des Mondes. Chaque monde a ses évidences. L'évidence sera ce qui se partage ou partage. Les Mots seront nos médiums; Jusque dans leurs labyrinthes secrets. Après quoi toute communication réelle pourra redevenir possible, qui n'est plus postulée, qui est à bâtir.
Mode d'emploi de ce Blog :
Comme nous y
invitait le grand Charles, si la correspondance des sens est source de
construction d'un savoir (difficilement modèlisable en équation) nous
inviterons le lecteur ("hypocrite lecteur, mon semblable !") à croiser
son envie de traquer les mots dans leurs dérobades sémantiques, à
travers cinq grandes catégories
1/ Au delà des Mots Prisonniers du Réel
2/ Philosophie à Coup de Marteau
3/ Enoncés Scientifiques et Paradoxes
4/ Vérités Fictionnelles et Mensonges de la Raison
5/ Carnets de Bords
Les algorythmes régissant la blogsophère étant ce qu'ils sont, chacun pourra donc butiner selon son envie
-de façon chronologie et linéaire
-ou de façon circulaire et non causale (Ad lib)
-ou de façon circulaire et non causale (Ad lib)
Bonne lecture critique
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