"Comment le capital trouve sa substance et son
essence dans le travail vivant, de telle manière qu’il provient
exclusivement de lui, ne peut se passer de lui, ne vit que pour autant
qu’il puise à chaque instant sa vie dans celle du travailleur, vie qui
devient ainsi la sienne, c’est ce qu’exprime à travers toute l’œuvre de
Marx le thème du vampire. « Le capital est du travail mort qui,
semblable au vampire, ne s’anime qu’en suçant le travail vivant et sa
vie est d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage".
Marx II. une philosophie de l’économie, Michel Henry, éd. Gallimard, coll. Nrf, 1976, p. 435
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